Auteur : l-ambassade
Date de création : 06-10-2012
Georges Fenech à Bugarach
L'homme le plus sectaire de France à Bugarach le 21 décembre.
Aurait-il peur de mourir ?
Sous couvert de combattre les gourous n'en profite-t-il pas pour se mettre à l'abri au cas où ?
Georges Fenech, l'ancien président de la Miviludes et aujourd'hui président du groupe parlementaire d’étude sur les sectes est un véritable spécialiste dans le psychodrame.
Ce "juge d'instruction" bouillonnant fait parfois les choux gras des affaires délictuelles :
• Le 10 juillet 2001 dans l'affaire de l'Angolagate il est poursuivi pour avoir reçu un soutien financier significatif du trafiquant d’armes Pierre Falcone, pour sa revue de l’APM.
Il est mis en examen et finalement relaxé (ouf !) du recel d'abus de biens sociaux. Il a affirmé que le versement c'était juste 25 abonnements de soutien pour 2 ans à l'association. Promis, juré ! Etranges amitiés...
• En mars 2008 son élection comme député est invalidée et il est sanctionné d'un an d'inéligibilité par le Conseil constitutionnel, en raison d'infractions au droit électoral liées à ses comptes de campagne.
En août 2008 il est réintégré dans la magistrature et nommé premier substitut auprès de l'administration centrale du ministère de la Justice !
• Il est condamné le 10 novembre 2010 pour injures raciales en tant que directeur de la revue de l'Association professionnelle des magistrats.
• Le 7 juin 2012 il est condamné par la 17ème chambre du Tribunal Correctionnel de Paris pour diffamation, suite à une plainte déposée par l'association Tradition Famille Propriété.
La 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris a relevé le manque de rigueur dans les vérifications ainsi que le manque de prudence dans l’expression d’un organisme étatique qui ne saurait se livrer à des approximations.
Il a annoncé faire appel de cette décision.
On comprend pourquoi il a tenté d'obtenir une loi pour que les membres de la MIVILUDES bénéficient de l'impunité. Ses mensonges l'entraînent immanquablement devant les tribunaux.
Toutes ces affaires pour un magistrat ça fait tache.
Et ça veut donner des leçons de morale !
Georges Fenech, l'apôtre de la Tolérance zéro a oublié de l'appliquer pour lui-même !
Ce monsieur n'hésite pas à inventer des chiffres faramineux sur le nombre de victimes des sectes qui en fait ne sont que peau de chagrin. C'est jeter l'argent par les fenêtres et ne fait qu'engraisser ces profiteurs de commissions sulfureuses.
Il dit tout et n'importe quoi (voir) pourvu que ça fasse peur dans l'espoir de faire passer des lois restreignant la liberté des croyances spirituelles.
Tout y passe : minorités religieuses baptisées sectes, médecine alternative, presse spirituelle, tout ce qui sort des angles bien fermés de ses croyances étriquées mérite le couperet de son diktat bien sectaire lui.
Evidemment ses amis de la secte des Francs-maçons ne sont jamais inquiétés : ils partagent le pouvoir et chassent ensemble tous ceux qui leur font de l'ombre.
Il est intéressant d'écouter l'interview - effectué par le CICNS - du journaliste co-fondateur de "Reporters sans frontières" Robert Ménard .
Celui-ci avait reçu Georges Fenech sur iTélé. Sa perception du personnage est édifiante.
La liberté d'expression est un long chemin pavé d'embûches.
Remarquez bien qu'aucun membre du gouvernement ne réclame l'application de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme. Ça explique beaucoup de choses.